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24/08/2011

Hommage de Clément

Je voudrais aussi remercier tous ces amis qui ont écrit de magnifiques textes pour exprimer leur chagrin. Je les laisse , tels qu'ils ont été écrits.

Celui-ci est de Clément QUILICI

 

 

 

Tu es malheureusement dans ton sommeil,
Nous on voudrai tant que tu te réveil.
D'en haut tu nous surveille,
D'en bas on voudrait revenir à la veille.
De la haut tu nous éclair comme un soleil
...D'en bas on ne trouve plus le sommeil.
La vie est loin d'être monde et merveilles...
Repose en paix Quentin <3

23/08/2011

Mes Larmes...

Et mes larmes de couler,  jamais ne cessent

Comme l'eau du torrent sur le rocher, se déverse

 

Au crépuscule , en moi, le blues s'installe

Avec mon désespoir et ça me fait si mal

 

Et mes larmes de couler, sur mon visage

Comme l'eau de pluie perce les nuages

 

A la tombée du jour,Spleen et Mélancolie

Sifflent en duo la complainte de ma folie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

20/08/2011

Malgré tout

Malgré les apparences,malgré les rires

Ton absence me fait encore souffrir

Le temps s'écoule , l'été s'achève

Et moi , tout doucement , je crève

 

Malgrè le soleil , malgré tout

Tu me manques , Je te vois partout

Chaque jour est une nouvelle lutte

Un combat pour éviter la chute

 

Malgré les joies , malgré la vie

Un chemin pénible pour la survie

Et je te porterais dans mon coeur

Fidèle, jusqu'à ma dernière heure

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hurler ma Douleur...

 Note écrite le 8 Août 2011

 

Encore et toujours envie de hurler ma douleur à la face du monde.

Encore et toujours envie de dire que tu me manques.

Encore et toujours envie de dire que je t'aime.

Répétition? Masochisme?

Non.

Juste un besoin viscéral.

Est-ce utile? inutile? j'en m'en fou..

Le temps passe.... je ne le sais que trop.

Certains se souviennent , d'Autres aussi mais ne le disent pas forcément et je les comprends...

Beaucoup m'aident , sans forcément le savoir...Merci

Et cette question sans cesse répétée " ça va?" à laquelle je réponds souvent par l'affirmative.

Que pourrais-je leur répondre d'autre?

Que jamais plus je n'irais bien?

Que jamais plus mon bonheur sera complet?

Qu'il me manquera toujours l'un de mes enfants?

Que je pleure tous les jours?

Que ça me déchire les entrailles?

Que je pense sans cesse à  lui?

Qu'il me manque?

Je crois que tous le savent et que ma réponse est une façon détournée de ne pas avoir à m'épancher car ce n'est pas dans mes habitudes.

Pourtant , parfois j'ai envie de hurler.

Non ça ne va pas!!

Arrêtez avec cette question à la con!

Vous vous foutez de ma gueule  ou bien?

Mais je ne le dis jamais car je sais que tous (enfin la majorité) me le demande par politesse.

Ce n'est pas grave.

Il parait que c'est la vie , putain je suis pitoyable là!

Et cette autre question que je me suis posée.

Comment fait-on pour vivre après ça ?

Je pensais avoir la réponse ou au moins une des réponses mais en y réfléchissant de plus près ,je me rends compte que non.

Il n'y aucune réponse à ça , tout simplement on ne vit plus , on survit.

Je vais sur des sites consacrés au deuil d'enfants , le seul réconfort , si tant est il y a un quelconque réconfort , est que je ne suis hélas pas la seule à vivre ça.

Simplement ça ne m'aide pas plus que ça même si tous les témoignages se ressemblent... chaque histoire est unique et la mienne m'appartient.

Même en sachant que jamais cette douleur ne s'effacera, j'ai parfois envie de hurler , de hurler , de hurler jusqu'à l'exinction de voix...

J'ai aussi parfois envie de frapper, frapper , frapper jusqu'à ce que mes poings soient en sang...

J'ai aussi besoin de croire qu'il va bien, de croire qu'il est heureux, de croire qu'il veille sur moi , ses frères et sa soeur , son neveu , sa famille , ses amis..

Je sais j'en demande beaucoup , mais c'est tellement cruel ce silence....

C'est tellement injuste , tellement nul, tellement con , je ne trouve même plus de mots assez forts pour traduire mon désarroi...

Alors je me sens comme la louve qui pousse son long cri de douleur dans la nuit en espérant juste que son louveteau l'entendra...

 

Besoin de Toi , envie de rien

 Note écrite le 22 juillet 2011

 

Juste besoin de te parler , comme ça pour rien parce qu'en fait , ma vie me semble si fade et triste, j'espère que toi , tu es bien là où tu es ,

Visiblement tu te plais là-bas car tu ne reviens toujours pas et moi je t'attends comme une conne...

Je suis montée dans la famille et j'étais contente de revoir tout le monde ? on a bien rigolé , bien mangé  mais j'avais le sentiment que tu m'appelais  alors , lasse et triste , je suis revenue ici.

Tout est tellement désordonné dans ma vie , je suis incapable de faire front , je souffre toujours autant de ta disparition.

Tout et chamboulé et je n'avance pas...je te regarde , je t'écoute, je parle de toi , j'ai l'impression de saôuler les gens alors je préfère ma solitude...

je t'ai mis un cache-pot en bois vert , je pense que tu vas adorer.

Je me suis coupé les cheveux très court aussi , tu vois je fais des choses insensées et je me fou de ce que pense les gens.

Je suis juste perdue , égarée sur un chemin que je ne voulais pas prendre mais ce n'est pas moi qui l'ai choisi , c'est ce putain de destin qu'on ne peut hélas pas changer.

Je te jure si j'étais toute seule , si je n'avais que moi à penser , je courrais immédiatement te rejoindre...mais je ne peux pas et je sais que tu le comprends.

T'as même le droit de m'engeuler  je ne t'en voudrais pas.

Je t'aime tellement et j'ai l'impression d'avoir été punie parce que je t'aime trop...tant pis pour moi je continuerais à t'aimer et souffrir en silence....même si c'est le prix à payer , je ne trahirais jamais cet Amour.

 

Comme une drogue ...

Note écrite le 3 juillet 2011

On va finir par croire que je fais une fixation sur toi ; et on aurait pas tord (pour une fois).

Pourtant , tu sais ,je continue de vivre ou plutôt survivre , entre le boulot , tes frères , la maison et tout ce qui s'en suit , j'arrive quand même à penser à toi. En fait tu ne me quittes pas , je t'ai sans cesse à l'esprit.

Tes amis sont proches de moi et se préoccupent de ma santé mentale; je te rassure , je ne deviens pas folle , juste un peu deconnectée de la réalité pour paraphaser un certain groupe de rock^^.

En tout cas ils sont présents et c'est un réel réconfort car tout ce qui a pû te toucher de près ou de loin ne peut que me faire du bien et je sais qu'on peut t'évoquer à chaque instant sans qu'il n'y ait aucun malaise et c'est si bon de parler de toi.

Tes frères semblent aller bien puisqu'ils se chamaillent encore et toujours , tu n'est juste plus là plus arbitrer^^.

Ta grande soeur est à mes côtés aussi et elle est un secours précieux , elle me secoue , elle m'affronte et ose dire ce qu'elle pense. Tu la connais n'est-ce-pas?

N'empêche que chaque fois que l'on va quelque part , même si on le dis pas à chaque fois , ta présence nous manque, tes blagues à deux balles , tes jeux de mots pourris, la musique dans la voiture , tout nous ramène toujours à toi.

Alors parfois c'est drôle parce qu'on se souvient comment on délirait ensemble et d'autres fois ça me troue le ventre , comme l'autre soir où je suis rentrée de Toulouse en chialant toutes les larmes de mon corps , ça coulait , ça coulait et ça ne pouvait pas s'arrêter.

En rentrant , j'étais complétement lessivée , vidée; déphasée , une vraie loque et paradoxalement ça m'a fait tellement de bien.

Je suis conne non?

Je sais bien que c'est pas terminé et qu'il y aura des jours avec des baisses de moral , mais je sais aussi qu'il y aura des jours plus heureux .

Peu importe l'état dans lequel je me trouve , triste ou gaie , je t'ai dans ma tête , je t'ai dans mon coeur et je continuerais à te penser , parce qu'en fait tu es  en moi et je ne sais pas si c'est possible de te penser plus que je ne le fais.

C'est difficile à expliquer, je sais juste que je n'ai pas besoin de me forcer de penser à toi pour penser à toi , juste je te pense;  comme si tu étais là , juste à côté .

En fait je crois que c'est ça , tu es là , tu m'accompagnes chaque jour.

Cela ne m'enlève pas le manque de toi et la douleur que j'ai au fond de moi.

Comme une drogue douce , je suis accro et j'ai besoin de toi et aucun placebo ne te remplacera ...

Ils sont bien présents et ne me lâchent pas d'une seconde