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13/08/2011

j'ai mal

Avec L'autorisation de ma fille , Priscilla , je recopie aussi les textes qu'elle a écrit parce que pour elle aussi c'est difficile à vivre et c'est bien qu'elle puisse aussi sortir tout ce qu'elle ressent...

 

 

j'ai mal

par Priscilla Tripette Begard, lundi 30 mai 2011, 16:56
 

Je ferme les yeux "je te voit"

Je fait le moindre truc " Je pense a toi"

Au moindre endroit ou je vais " sa me rapelle tellement de souvenir"

Je dort plus je mange plus "tu me hante"

 

Comment exprimer mon mal etre sans toi je suis plus rien!!! Tu a fait de moi une grande soeur le 14mars 1992!!

 

J'essaye de cacher au gens qui me demande dans la rue CA VA??? que j'ai mal que j'ai envie de pleurer!!!

De voir Timothée te chercher dans les etoiles chaques soirs et te dire Je t'aime Tonton!!! et de savoir que tu ne vera pas ta niece mais que tu es parti en le sachant sa m'arrache les tripe!!!

 

Juste se qui m'appaise c'est de te savoir pres de Mémére France et de Tonton je sais que de las bas tu es en Paix mais sa ne change pas ma douleurs

Courage ou pas?

Note écrite le 25 mai 2011

 

Et les gens demandent comment je fais pour continuer, ils me disent que j'ai du courage....

Je leur réponds tout simplement.

Du courage, certes il en faut , mais plus que du courage il faut de la sagesse.

Je n'ai nullement la prétention de croire que j'ai atteint la sagesse suprême , car la tâche est difficile. Simplement il faut regarder la vérité en face , ne pas biaiser , l'affronter droit dans les yeux , l'accepter..

Ensuite il faut savoir relativiser, certes ma douleur m'est propre et personnnelle , mais je ne suis pas la seule à devoir surmonter un obstacle et même si j'y travaille encore , penser positivement me permet de moins souffrir.

La vie suit son cours , je suis là avec mes 3 autres enfants et 2 choix s'offrent à moi.

Ou je sombre dans la depression , la folie douce et m'accroche à un espoir vain que tout ceci n'est une énorme farce, ou je m'accroche à ce souffle de vie et j'avance pour porter mes enfants vers leur avenir en les entourant de tout mon être , de tout mon amour afin d'en faire des adultes prêts à affronter les peines et les joies que la vie leur apportera.

Si j'opte pour le premier choix, alors , déjà brisée à l'intérieur je ne ferais qu'enfoncer le clou qui me conduira à ma perte , à ma santé mentale ; au risque de perdre à jamais tous mes enfants , puisqu'on ne permettra pas à une femme de faillir dans son rôle de mère. Si cela arrivait , j'en mourrais.

Mes enfants déjà amputé d'un frère serait privés de leur maman. C'est une chose impossible pour moi.Je veux le meilleur pour eux et je ne vais sûrement pas les abondonner.

 

Donc j'opte pour le second choix, je fais front , je me bats , je me relève et je continue à vivre , pour moi , pour mes enfants , pour mes petits-enfants.

Lorsqu'on devient maman , une lourde responsabilité nous incombe et on a pas le droit de se laisser aller. On devient leur phare , on devient leur repère , on est là , nuit et jour pour les guider sur les chemins tortueux de la vie.

Oh bien sûr , ce n'est pas toujours simple et l'ingratitude des enfants est bien connue , mais si on fait de son mieux pour les élever ;leur donner les clés qui les aideront à ouvrir les bonnes portes , alors tout ne sera pas vain et ils nous remercieront d'avoir su les guider.

C'est donc ainsi que je vais continuer , comme je l'ai toujours fait , en faisant des erreurs parfois , l'essentiel est de toujours avancer et si je regarde parfois en arrière , ce n'est pas pour soupirer sur des regrets ou des remords , c'est juste pour m'aider à essayer d'être encore meilleure.

 

Si mon regard semble perdu , ce n'est pas de la tristesse , c'est juste que je suis en communion avec mon fils parti, parti pour un long voyage.

Alors du courage , nous en avons tous, nous avons tous cette capacité à surmonter les embûches certains plus que d'autres , mais si vous sonder votre coeur , demandez-vous ceci

Pourquoi pleurez-vous ? pourquoi êtes-vous tristes?

Pleurez-vous vraiment parce que Quentin est parti? ou pleurez-vous parce qu'au fond vous vous demandez comment vous aller faire sans lui? et que finalement vous lui en voulez de vous avoir abondonner.

Parce que je suis convaincu que Lui est heureux là où il est.

Tout cela ne m'enlevera pas la plaie que j'ai en moi , mais cela m'aide à survivre et me conforte dans l'idée que la vie est un trésor précieux et qu'il ne faut pas s'égarer sur les chemins de la haine , de la vengeance et de l'intolérance.

La vie est un cadeau et il faut savoir la remplir en donnant le meilleur de soi .

Telle est ma philospohie, vivez , aimez et faites toujours du mieux que vous pouvez et vous verrez comme vous vous sentirez léger...

Je n'oublierais jamais....

Note écrite le 24 mai 2011

 

 

Je n'oublierais jamais..

Ce samedi 14 mars 1992 , où tu as poussé ton premier cri à la maternité de Laon.

Cette belle journée où nous avons fait connaissance.

où notre Amour , déjà entamé pendant ta gestation ,devenait fusionnel

Je pouvais enfin te voir , te sentir , te caliner , toi si petit , si fragile dans mes bras et déjà ce regard qui en disait long....

Tu as été mon premier fils et tu devenais le deuxième enfant d'une fratrie qui comptait déja ta grande soeur Priscilla et qui aurait ensuite deux petits frères , Pierrick et Erwan.

Je n'oublierais jamais...

Ton premier sourire ,tes premiers babillements , tes premiers mots , tes premiers pas ...

Je n'oublierais jamais...

Ton premier jour à l'école maternelle où tu n'as même pas pleuré.Tu es partie avec la maîtresse rejoindre les autres enfants et tu as commencé ta vie sociale.

Avec les premiers copains ,les premières copines , vous vous êtes suivis jusqu'au début du CM2 ..Nous avons déménagé ensuite.

Mais tu as gardé contact avec beaucoup d'entre eux.

Ces années où l'o apprend à grandir , où l'on fait des bêtises , on l'on s'amuse...

Les spectacles de fin d'année , les remises de prix, les carnavals , les lotos...

Je n'oublierais jamais ...

Nos vacances , moments privilégiés où l'on se retrouvait ensemble , où les horaires n'avaient pas d'importance

La plage et ses châteaux de sable, les baignades et les rires quand on s'éclaboussait, les ballades du soir sur le sentier des douanier ou sur le long de la plage où tu adorais faire des ricochets avec ton papa.

Les coquillages qu'on récoltait comme des trésors,

Je n'oublierais jamais..

Ta petite bouille emerveillée à chaque découverte, tes jolies fossettes quand tu souriais.

Je n'oublierais jamais...

Tes pleurs quand tu étais triste ou que tu t'étais fait mal et que tu venais te lover dans mes bras pour un gros bisou magique.

Ta petite gueule d'Amour quand tu fronçais les sourcils parce que tu n'étais pas content.

Je n'oublierais jamais...

Les jours heureux avec ta soeur et tes frères , les joies partagées , les bêtises , les chamailleries, les engueulades, les taquineries.

 

Je n'oublierais jamais...

Ta tristesse de laisser tes copains en Picardie, la difficulté à s'intégrer dans un nouveau paysage.

Puis la joie ensuite d'avoir de nouveaux amis, une nouvelle vie.

Je n'oublierais jamais....

Ta première rentrée au collège, ton premier match de rugby , ta première audition de musique , ton premier concert en orchestre , ton premier match de basket.

Ta joie de vivre , tes premières colles au collèges , nos délires musicaux sur internet.

Je n'oublierais jamais...

Tes premiers goûts musicaux , ta découverte des Beatles,ta passion pour la guitare.

Ta première guitare que t'as pas touché pendant au moins un an , mais lorsque tu t'es lancé , ce fut le coup de foudre, Une vraie histoire d'Amour qui ne t'a jamais quitté.

Je n'oublierais jamais...

Ta première " garde à vue" à la gendarmerie de Saverdun où tu n'étais pas fier quand je suis venue te chercher.

La crainte dans tes yeux de te faire tuer par ton papa!! On n'était pas content c'est sûr ,de là à te tuer !!! faut pas éxagérer quand même mon bonhomme.

 

Je n'oublierais jamais...

Ton premier Amour , cette rencontre qui t'a rendu si heureux, cette promesse d'un avenir radieux.

Les concerts d'UK-R où je t'emmenais avec ta chérie , tu m'as complétement rendu accro et j'aimais ces moments de complicité , même si tu disais que je te "foutais la honte"^^

C'était que du bonheur

Je n'oublierais jamais...

Ton premier chagrin d'Amour , la peine que tu as eu , le temps qu'il t'as fallu pour surmonter, source de conflits entre nous car je ne suportais pas te voir dans cet état et toi tu t'accrochais à ton Amour comme à une bouée de sauvetage...et le temps apaisa ta douleur et tu allas mieux.

 

Je n'oublierais jamais...

Le bonheur et la fierté que tu avais à jouer un air de guitare quand je te le demandais.

Tes éclats de rire qui emplissaient notre maison , nos conneries ; notre complicité,nos ballades en voiture , la musique à fond.

Tes amis que tu aimais , qui faisait aussi parti de ma vie ; la joie de vous retrouver pour un barbecue à la maison et de faire les fous.

Je n'oublierais jamais...

Ce vendredi quand tu es parti avec William , tellement heureux d'aller ensemble à la mer ,

Tu m'as embrassé

Je t'ai dit , amusez-vous et soyez prudents comme à chaque fois que tu partais quelque part...

Je n'oublierais jamais tant et tant de choses qui sont là dans ma mémoire et dans mon coeur de maman.

Je ne t'oublierais jamais mon fils , car je t'aime plus que ma vie.

12/08/2011

En fouillant mes cahiers

En fouillant mes cahiers

par Bombarde Et Biniou, lundi 23 mai 2011, 00:37
 

 

 

Et toujours en fouillant mes cahiers j'ai retrouvé ce petit poème sans prétentieux qu date de la même époque que l'article précédent .1997

 

 

 

 

Petit Cabotin

Mon Quentin

Mon Bonhomme

Presqu'un Homme

 

Petit Diablotin

Charmant Quentin

Mon Bonhomme

Haut comme trois Pommes

 

Petit Coquin

Mon Quentin

Ces vers je te Donne

A toi seul en Personne

Mon fils

Note écrite le 18 mai 2011

 

C'est tès difficile de dire ce que je ressents depuis presque 10 jours , je n'arrive pas encore à réaliser vraiment que jamais plus , je ne pourrais serrer mon fils dans mes bras.

Le manque s'installe peu à peu , jour après jour...

Il ne rentrera plus à la maison.

La guitare restera silencieuse et je sombre , j'ai des vertiges , j'ai des hallucinations , je deviens folle...

Pourtant , il me faudra vivre avec cet éternel sentiment de manque, avec cette douleur tout au fond de mon être, avec ce chagrin perpétuel qui ne me lâchera plus jamais...

J'ai pleuré , je pleure et je pleurerais encore et toujours , en silence dans le soir quand je suis seule , quand les autres sont partis et que l'on ne peut me voir.

Une souffrance qui est en moi désormais , qui m'accompagne qui parfois s'estompe mais ne me quitte jamais.

C'est assez complexe à expliquer ...

Depuis ce Dimanche noir, je suis passée par des sentiments bizarres ...le dénie , la colère ,le sentiment d'injustice et d'abondon, la souffrance , le doute,.

Dans ma tête ça cognait , cognait jusqu'à exploser..

Dans mes entrailles , ça bouillonnait , ça bouillonnait jusqu'à vomir.

Une sensation d'ivresse m'envahissait

je perdais pied

je coulais

je me noyais ....

Avec mes larmes , avec mon chagrin..

En apnée

Et puis retour à la réalité.... mes enfants à consoler, être forte pour eux , pour lui parce qu'il n'aimait pas voir triste.

Les formalités , mille choses à gérer , le temps semble s'être arrêté , il n'en est rien , le soleil continue à se lever chaque jour... Les amis sont là , présents et affectueux.

La famille , le plus précieux des trésors , touchée par ce drame , unie comme toujours , présents autour de moi et des enfants.

Elle est mon essentiel , mon phare dans la nuit qui me guide et me porte afin de trouver le chemin...

Je l'aime tant

Et tout doucement, je fais un cheminent dans ma tête , je me pose des questions sur la vie et la mort , les mots du prête m'ont apaisés même si j'ai encore des doutes sur l'au-delà.

Je relis Khalil Gibran et ses mots resonnent différement , ses mots ont pris un autre sens et me font du bien.

Je n'ai plus peur de la mort car elle est en nous dès notre naissance , elle nous accompagne en silence out au long de notre vie , simplement nous ne la voyons pas.

Aujourd'hui , je veux être en paix avec moi-même , je veux parler de mon fils encore et toujours en souriant et riant même.

Je le pense , je le vois , je l'entends , je le vis car Il est moi et Je suis lui.

Je l'ai mis au monde , je l'ai condamné à mort ce même jour ....il en est de même pour tous, c'est juste un peu trop tôt ...

Il est là près de moi , il chante pour moi...Il m'aime et je l'aime et je sais qu'un jour je pourrais le serrer à nouveau dans mes bras.

 

 

 

 

 

 

Quentin

Quentin

par Bombarde Et Biniou, mercredi 11 mai 2011, 13:46
 

J'ai retrouvé ce texte écrit en 1997 , c'est une sorte de journal que j'écrivais durant mon temps libre , je parlais de mes enfants à l'époque Priscilla et Quentin, Pierrick était encore petit et je n'avais pas encore écrit sur lui , sûrement j'aurais continué plus tard , ça dépendait de mes occupations d'alors.

 

Cette partie-là est consacré à Quentin , je la recopie telle que je l'avais écrite...

 

"...Quant-à Quentin, c'est un autre caractère. Il vient d'avoir 5 ans et c'était très important pour lui le besoin de se sentir grand. Il n'a pas la place la plus facile à gérer, pris entre une grande soeur et un petit frère.

C'est assez compliqué, à la naissance de son petit frère, il s'est senti délaissé à tord ou à raison.

Cela s'est traduit par une légère aggréssivité en classe. Mais finalement, cela n'a pas duré très longtemps, car j'ai tout fait pour essayer de le valoriser, mais les enfants sont si souvent insondables.

Depuis, il évolue bien et la place du milieu est la sienne et il essaye de l'assumer du mieux qu'il peut et c'est pour cela que devenir grand est important.

J'essaye de le responsabiliser , mais il est souvent coincé entre cette envie d'être grand et celle de rester le bébé de maman.

Ce paradoxe est touchant et inévitable chez un enfant de cet âge.

 

C'est un petit garçon vif, il sait ce qu'il veut et n'en démord pas, l"opinâtreté, plus que têtu, il obtient pratiquement toujours ce qu'il veut dans la limite du raisonnable ( cela va s'en dire).

Il aime jouer avec sa soeur ou bien son frère , c'est selon l'humeur.

Mais il peut aussi bien rester à jouer seul. Il reste très came et il est absolument adorable, et dans ce cas, personne n'a le droit de le déranger.

 

Je le trouve très intelligent ( normal je suis sa mère) et il se débrouille bien à l'école, il est un pu brouillon mais cela n'est pas très grave, l'important , étant qu'il comprenne les consignes données par la maîtresse.

Dernièrement, il demande de plus en plus souvent à " travailler " ( recopier des lettres écrire son nom ) Ce qu'il fait très fort bien d'alleurs.

Je suis fière de lui.

 

C'est un adorable petit bonhomme que j'aime énormément ( heureusement encore ! ).

Maintenant , il sait faire du vélo sans roulettes,et il est rès fier ( moi aussi)