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08/01/2014

Contre vents et marées....

Ma dernière note me laissait au bord du précipice et pourtant je suis bien là; debout malgré tout.

Tant que l'on peut mettre des mots sur les maux, ça permet de se sentir mieux; mais lorsque cela devient impossible , il faut s'en inquiéter...

Je sais que c'est pas toujours facile pour l'entourage de décrypter les signes d'un début de dépression, d'autant plus quand la personne est toujours souriante, gaie , s'amuse d'un rien..

Pourtant, autant les personnes qui se plaignent constamment pour un oui, pour un non sont plutôt insupportable et cherchent juste à capter l'attention des autres, autant il peut en être de même pour celles qui ne le font jamais , sauf qu'au lieu de se lamenter , ces personnes sont extraverties  et tout le monde pensent qu'elles sont joviales et pleines de vie.


Il faut donc être vigilant

Je fais partie de ces personnes, toujours d'humeur gaie, toujours le mot pour rire, la bonne blague sauf qu'en y réfléchissant bien , il y à peine trois jours , j'étais prête à me laisser tomber, prête à commettre l'irréparable...Alors peut-être suis-je trop lâche , j'ai préféré écrire une note et je ne le regrette pas parce que je suis certaine que Quentin m'aurait engueulée .

 Alors bien-sûr c'est encore difficile , la moindre contrariété peut faire basculer vers le bas,la vie est injuste et ne fait aucun cadeau, je suis bien placée pour le savoir depuis 32 mois.


Janvier est là , en principe cela signifie la fin du tunnel pour moi, les jours rallongent et on s'en va doucement vers le printemps...Il me tarde le déménagement, mon nouveau chez moi, la luminosité des jours meilleurs, la chaleur qui forcément reviendra avec les hirondelles.

Il me tarde de sortir de ma léthargie....


Commentaires

courage Anne ! Bat toi!

Écrit par : julie | 08/01/2014

Ca c'est sûr, Quentin serait consterné...
Le temps. Juste faire le temps. Pas le temps d'accepter, pas celui d'admettre parce que c'est impossible. Juste laisser faire le temps et pleurer, rire, te révolter quand cela est nécessaire. C'est vital. Le manque, l'absence, la douleur, ne sont pas des sentiments que l'on mate si facilement. Les enfouir est le pire des remèdes. Il faut supporter qu'ils aillent et qu'ils reviennent, qu'ils terrassent et se fassent par moment plus légers ( sans culpabiliser )... Quentin est avec toi, et quand tu ris, c'est votre courage à tous les deux.

Écrit par : Aédia | 09/01/2014

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