08/06/2015
Jamais loin....
Ces 4 années qui viennent de s'écouler si rapidement m'auront appris bien des choses...sur la mort , sur moi-même...sur les autres
La première est que l'amour filial est indestructible...Quand on met au monde un enfant , que l'amour est là , il demeure à jamais et pour l'éternité...
Quand on perd cet enfant , le monde s'écroule autour de soi et on perd tous ses repères...mais avec le temps et de la patience et aussi beaucoup d'amour , on arrive à surfer sur les vagues de douleur jusqu'à les dompter et en devenir le maître....et ainsi ce n'est plus la douleur qui dirige notre vie mais l'inverse....
En acceptant la mort , on revit...joli paradoxe mais néanmoins tout à fait approprié dans mon cas.
En lâchant prise , on souffle et s'octroie un peu de répit, on s'autorise une trêve.
Cela peut paraître présomptueux ,car il est aisé de se laisser chavirer à nouveau..simplement j'essaye de garder le cap et il semble que je vogue dans la bonne direction...Je m'en réjouis car il faut savoir profiter des vents favorables quand ils soufflent dans le bon sens.....Une tempête peut vite assombrir le tableau....
J'ai appris aussi cela de ces 4 dernière années...Carpediem résonne comme une douce mélodie dans ma tête et aujourd'hui plus que jamais.
J'ai appris à être forte et courageuse , à prendre sur moi-même et également à me laisser aller...les deux sont compatibles et nécessaires pour aller de l'avant...
Je suis convaincue que tu es dans un ailleurs, meilleur et que tu y es heureux..je l'ai vu dans mon rêve et tu es assez malin pour faire passer des messages...Tu es un Ange...
Les souvenirs de toi sont ma force qui me poussent chaque jour à vivre et ils sont gravés pour toujours....Tu es toujours là ...jamais très loin et mon amour pour toi est intact , voire grandissant...
Je tairais ce que j'ai appris sur "certains autres" car il n'est jamais bon d'évoquer du négatif...Je ne garde que le meilleur d'autres "autres"qui sont devenus essentiels à ma vie et ce sont ceux là qui m'importent...
Tu n'es jamais loin ; même 49 mois après ton départ et je me rapproche chaque jour de nos retrouvailles...
Je continue de t'aimer....
00:16 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
45 mois d'absence... et je ne peux comprendre la notion d'acceptation de la mort de mon enfant.
Cela sous-entendrait une volonté de ma part, un "agissement dans ce sens de ma part... et ce n'est pas le cas. Je subis la disparition de mon enfant - et je le sais, à travers vos posts, que vous aussi - Pouvez-vous, alors, me donner votre définition de "l'acceptation" ?
45 mois que je n'existe pas.
45 mois que vis, que je survis surtout pour les autres, à travers les autres. Je leur donne tout... je n'ai besoin de rien. ...Mais je ne refuse jamais les petits plaisirs qui s'offrent à moi : un rayon de soleil, un bon roman, un sourire...toujours dans le souvenir et en pensées pour mon enfant.
Écrit par : Carambole | 10/06/2015
"Accepter " dans notre situation peut sembler fort car c'est difficile , voire incompréhensible qu'on puisse donner son accord à une telle injustice, je pense qu'il s'agit plus de résilience....
Etant donné que l'on ne peut rien faire pour changer cet état de fait, je pense que c'est la seule issue pour s'en sortir et avancer....ce n'est pas simple, c'est long , douloureux...et comme je dis souvent , on peut facilement rechuter mais il faut s'accrocher , cela ne signifie pas que l'on a oublié notre enfant , bien au contraire , l'absent est omniprésent....mais je pense que l'on peut vivre cette absence avec le coeur plus léger si on est dans la résilience....de tout coeur avec vous Carambole
Écrit par : anne | 11/06/2015
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